🔶 Les crevettes à la sauce Deeptech


02 novembre 2020 /// l’actu de l’inno 
On aime bien
les additions

Lucile vous en touchait dĂ©jĂ  un mot vendredi : nous prĂ©parons envers et contre la Covid une fin d’annĂ©e qui sera cruciale pour votre journal prĂ©fĂ©rĂ©.
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Bonne lecture,
Laurent de TheMetaNews


Si vous n’avez que 30 secondes


Trois questions Ă … Charlotte Schoelinck
« Je voulais crĂ©er mon propre travail Â»


Cette chercheuse a fondĂ© Lisaqua, une start-up qui vise Ă  produire des gambas Ă  l’impact Ă©cologique limitĂ©. Mais oĂą a-t-elle pĂŞchĂ© cette idĂ©e ?


Entrepreneuse et (deux fois) maman, c’est possible.

Entrepreneuse, ça a toujours été une envie ou est-ce venu par hasard ?
J’ai toujours Ă©tĂ© très curieuse, je suis toujours sortie des chemins battus et des règles Ă©tablies mais je ne me suis jamais dit que je voulais devenir entrepreneuse. C’est lors de ma thèse que je me suis rendue compte qu’on pouvait toucher Ă  tout, travailler Ă  360° — chercher des financements, publier des papiers — et qu’au final, je suis devenue entrepreneuse. Au quotidien, cela n’a donc pas Ă©tĂ© un gros changement ; il faut tout de mĂŞme s’entourer des bonnes personnes pour les parties administratives ou le business plan. 
 
Comment en êtes-vous arrivée aux gambas ?
Ma thèse portait sur les poissons coralliens et leurs parasites branchiaux [jetez-y un oeil si vous avez un moment, NDLR]. C’est lors de mon postdoc que j’ai dĂ©couvert l’aquaculture et surtout le fait qu’il y avait très peu de traitement des rejets et un usage massif d’antibiotiques. Or cette filière va connaĂ®tre un grand essor dans les prochaines annĂ©es. Toujours au Canada, j’ai parallèlement dĂ©couvert un système d’aquaculture en pleine mer « intĂ©gré » qui permet de produire de manière intensive en limitant les rejets… mais nĂ©cessite toujours l’utilisation d’antibiotiques. Mon idĂ©e Ă©tait de retranscrire ce système Ă  terre pour Ă©viter leur utilisation… mais je n’ai pas tout de suite eu le dĂ©clic.

Quelle a été la suite avant de se lancer « pour de vrai » ?
J’ai fini par arrĂŞter la recherche et, après quelques expĂ©riences professionnelles et la naissance de ma fille, je me suis souvenue de ce projet. Les gambas permettaient de tester cette idĂ©e facilement car elles ont un cycle de vie de cinq mois, beaucoup plus court que celui du saumon. Et puis, je voulais crĂ©er mon propre travail !

Propos recueillis par Elodie Chabrol


J’Ă©couterais bien la suite
Comment passe-t-on du rĂŞve, Ă  l’idĂ©e puis au projet d’entreprise #deeptech ? Ecoutez les Ă©pisodes prĂ©cĂ©dents de notre sĂ©rie de podcast Le DĂ©clic, en partenariat avec Bpifrance.

Ca peut vous intĂ©resser //////////// Marre d’exposer votre bibliothèque mal rangĂ©e Ă  la vue de tous pendant les rĂ©unions Zoom ? Heureusement la BNF est lĂ  pour vous //////////// Si vous ĂŞtes une femme et faites de la Deeptech, postulez pour ce bootcamp de trois jours par Willa boost destinĂ© Ă  affiner votre projet (d’autres infos ici). Vous nous raconterez ///////////


Un chiffre plutĂ´t qu’un long discours
 191 millions 
L’Europe aime la deeptech. Et elle fournit Ă©galement des preuves d’amour en annonçant financer 58 projets pour un total de près de 200 millions d’euros, par l’intermĂ©diaire de l’European innovation council. Il y a des Français dans le lot


Ils parlent d’inno (alors on vous en parle)



Et pour finir
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Profitons de ces belles photos de banquise (pendant qu’il en existe encore) et de bien d’autres majestĂ©s laurĂ©ates du concours de photo de la Royal Meteorological Society ! Merci Elodie Chabrol pour le lien.