🍀 Aimer la recherche (et la quitter)






20 novembre 2020 /// L’actu des labos
Objectif 100%
Ă©go 200%

50% et près d’un mois restant, c’est le bilan actuel de notre campagne sur Ulule. On est bien sûr extrêmement fiers de voir chaque jour de nouveaux contributeurs, mais rien n’est joué.
C’est aussi le moment de se rappeler d’où l’on vient. On avait envie de raconter notre rapport à la recherche.
C’est à mon tour aujourd’hui, en compagnie d’Elodie Chabrol. J’espère que vous nous excuserez pour cet excès d’égocentrisme et que vous apprécierez ce témoignage de chercheuses repenties.
Bonne lecture,
Lucile de TMN

 PS. Avez-vous entendu parler de la loi de sécurité globale ? Les journalistes se mobilisent.
 



Cinq minutes de lecture (et 20′ d’Ă©coute)



Ecouter le tĂ©moignage de… Lucile 
« Une histoire d’amour qui a durĂ© huit ans » 


Voici comment j’ai Ă©pousĂ© la recherche (avant de la quitter) en une conversation avec Elodie Chabrol.




« Pour moi, la recherche a Ă©tĂ© une histoire d’amour qui a durĂ© huit ans, le temps d’une thèse et de deux postdocs en physique quantique. Durant ces huit ans, j’ai adorĂ© piĂ©ger des atomes, gĂ©nĂ©rer des Ă©tats quantiques de la lumière, Ă©tudier des spins dans des cristaux… J’ai aussi rencontrĂ© des personnes gĂ©niales avec qui j’ai adorĂ© travailler, autant grâce aux sujets que par leurs mĂ©thodes, et j’avais la chance d’avoir beaucoup d’autonomie en tant que postdoc. Mais je ne me sentais pas lĂ©gitime tant que je n’avais pas de poste. La quitter a étĂ© brutal et je l’ai vĂ©cu comme une rupture amoureuse. »


Vous voulez Ă©couter la suite ?

Un chiffre plutĂ´t qu’un long discours
 14% 


des preprints sélectionnés par medRxiv ont été publiés dans des revues à comité de lecture. Cela fait partie du bilan de la plateforme après sa première année d’existence, durant laquelle 7695 preprints ont été mis en ligne.


Un outil dans la boîte
La biblio Ă  vitesse grand V


Un concurrent de Scholar ? Le CNRS lance Istex, un nouvel outil de recherche et d’accès aux publications scientifiques. Il vous permet de télécharger un gros volume d’articles d’un coup. Mais ensuite, comment structurer sa bibliographie ? Des chercheurs viennent de publier un algorithme d’analyse – ou data mining pour les connaisseurs. PubSqueezer est son petit nom.


 Des infos en passant  Les chercheurs suĂ©dois rĂ©agissent Ă  la fin du contrat avec Elsevier //////// Communiquer vers une audience plus vaste que ses pairs, c’est aussi Ă  ça que devrait former les directeurs de thèse, affirme Katherine Parker-Hay sur le blog LSE //////// Comment fonctionnent les serveurs de preprints ? Un article du JAMA en a analysĂ© quelques dizaines //////// Comment allonger sa liste de publications ? Un coup de photoshop et le tour est jouĂ© ! Mais Elisabeth Bik a l’Ĺ“il. ////////


//////// Quand des arguments linguistiques cachent des préjugés et un comportement non intègre, dénonce Yuki Yamada dans F1000 //////// Des étudiants en journalisme scientifique se positionnent aussi face à la LPR //////// The Lonely Pipette, un nouveau podcast (english-speaking only) sur la science au labo //////// 


Votre revue
de presse express



Et pour finir…
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Se chamailler toujours pour savoir quelle discipline – la sienne, forcément – est la plus pertinente, est une fausse guerre, chacun le sait. Tout est une question de perspective… et d’échelle de temps !