Histoires de reviewers fantômes

— Le 7 mai 2019
Des chercheurs en début de carrière qui font de la review d’article pour leur directeur sans être ensuite crédités au générique ?
D’après cette étude parue en preprint sur BioRXiv, le cas semble plus que fréquent. L’équipe de chercheurs américains s’est en effet penchée sur ces coups de main pas tout à fait officiels que les juniors rendent à leurs aînés, en d’autres termes du “ghostwriting”. Constatant le peu de littérature sur la question, ils ont réalisé un sondage auprès de 500 jeunes chercheurs, très majoritairement en sciences de la vie, dont les résultats sont parlants : la moitié des sondés ont reviewé un papier sans être cités… malgré le fait que près de 80% d’entre eux trouvaient le procédé non éthique.

Et si les règles des revues étaient également en cause ? En effet, à les écouter, le fait que certaines publications n’autorisent pas le co reviewing ou qu’il nécessite une autorisation préalable de l’éditeur freinent la déclaration des reviewers fantômes.

À lire aussi dans TheMetaNews

Choose France, atterrissage en vue

Le 4 juillet dernier, jour de fête nationale aux USA, les équipes de l’institut Cochin sont dans leurs petits souliers pour accueillir le ministre délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche Philippe Baptiste en déplacement officiel consacré à l’accueil des...

Les coûts cachés de l’open

Pour les chercheur·ses qui viennent de terminer la rédaction d’un article après plusieurs mois, voire années, de dur labeur, c’est le moment très satisfaisant… de sortir la carte bleue. En effet, depuis la montée en puissance du mouvement de la science ouverte et des...

Les gros dossiers de la rentrée

Le second effet Bayrou De l’avis des commentateurs, le Premier Ministre François Bayrou a connu son climax le 15 juillet dernier lors de la présentation du budget 2026. Celui-ci sera (âprement) discuté d’ici la fin de l’année au Parlement, avec un risque de censure...