Fin de l’été en pente douce pour la ministre de la Recherche, qui a accueilli la sixième place de la France au classement de Shanghaï positivement. La vraie question étant : quelle place aurait la France si le budget de la recherche publique atteignait 1% du PIB, comme le préconise l’Académie des sciences, entre autres ? Avec la loi de programmation de la recherche en préparation, la ministre entame le grand moment de son mandat. Si l’enseignement supérieur et la recherche sont bien « au cœur de tous les défis que notre pays doit relever, de toutes les priorités que le Président de la République a fixées pour la nation », comme la ministre l’a déclaré le 27 août devant les présidents d’université, elle s’est encore retranchée derrière la concertation en cours pour n’avancer aucun budget. Mais ce temps est maintenant compté car celui des arbitrages arrive. Tic, tac, tic, tac. |
France, terre d’asile (ou presque)
Nous sommes le 05 mai 2025 au matin et le grand amphithéâtre de la Sorbonne bruisse de monde : journalistes, politiques, chercheur·ses et président·es d’université de tous les horizons sont venus écouter les tables rondes et les discours de sommités nationales et...