Le PLF2020, ça ne dit pas grand chose à grand monde Et pourtant, le projet de loi de financement, voté tous les ans est un jalon incontournable, y compris pour la recherche. Au moment où les députés se penchent sur le PLF le ministère du budget a publié le jaune budgétaire, précédé il y a quelques jours du bleu budgétaire, soit les dépenses ligne par ligne pour l’année prochaine, en particulier en matière d’emploi. Une lecture certes ardue mais expurgée des éléments de communication gouvernementale. Se concentrer sur le programme 172, le terme désignant en langage budgétaire les « Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires », hors recherche spatiale, d’un poids de 6 milliards d’euros, est instructif et permet, institution par institution, de connaître le nombre de postes ouverts, fermés ou transférés en 2020 et les crédits alloués : par exemple, zéro poste en plus pour le CNRS, zéro pour l’Inserm, zéro pour l’IRD, 960 en plus au sein de l’INRA… mais suite à la fusion avec l’IRSTEA, qui sera effective au 1er janvier prochain. Seule l’Agence nationale de la recherche voit ses effectifs passer de 267 à 272 postes en équivalents temps plein. Seul « opérateur » bien loti, le Commissariat à l’énergie atomique, qui gagne lui 140 postes (18 545 en 2020) ! Les autres attendront 2021, ou pas. |
Une journée avec les métascientifiques
Vous avez chacun votre objet de recherche : un virus, un trou noir, une période de l’histoire ou un groupe social. Mais certains de vos collègues ont choisi un objet qui vous surprendra peut-être : vous. Ils sont sociologues, bibliomètres, chercheurs en sciences de...