Un colosse aux pieds agiles |
Potentiellement ultra-puissant, l’ordinateur quantique est aussi soumis à la dure loi de la quantique : la fragilité. D’où une évolution pas à pas. L’ordinateur quantique surpassera peut-être un jour l’ordinateur classique. En pratique, cela reste très compliqué. Voici quatre points à retenir : En deux étapes (au moins). L’ordinateur quantique ne sera pas tout de suite à la portée de M. Tout-le-monde. C’est donc actuellement une solution intermédiaire qui est développée : un accélérateur quantique hybride est prévu pour 2023. Ce n’est pas (que) la taille qui compte. Si la puissance d’un ordinateur quantique dépend de son nombre de qubits — un chiffre souvent mis en avant —, ce nombre ne dit pas tout de ses performances. C’est pourquoi de grandes annonces ont parfois été remises en cause. Ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Atomes froids, supraconducteurs, silicium, ions piégés ou même photons… il existe une grande variété de technologies qui avancent toutes en parallèle, chacune ayant ses avantages et ses inconvénients. Des applications très ciblées. L’ordinateur quantique (s’il existe un jour) servira à simuler certains problèmes très complexes mais très précis : prévision de réactions chimiques, création de nouvelles molécules matériaux, optimisation logistique… |