Le club de lecture s’exporte sur les réseaux |
Détecter plus tôt des problèmes dans des publications scientifiques via Twitter, pourquoi pas ? Buzz et rétractations. Le principe est simple : après avoir sélectionné trois articles portant sur la Covid-19 ayant généré beaucoup d’attention sur Twitter (dont celui du Lancet sur l’hydroxychloroquine), les auteurs de cette étude parue dans Scientometrics ont analysé et collecté des milliers de tweets les mentionnant ainsi que leur notice de rétractation. Sur le principe. Pour deux des trois des articles étudiés, des signes avant-coureurs ont pu être détectés sur le réseau social, révélant des doutes sur la validité des résultats. L’étude est bien sûr à réitérer à plus grande échelle mais les auteurs suggèrent un système d’alerte sur Twitter – complémentaire à PubPeer – basé sur des mots-clés à définir pour chaque discipline. |
Un indicateur de qualité ? Les articles rétractés sont l’objet de plus de mentions sur Twitter ou PubPeer, même si l’explosion peut avoir lieu après rétractation. En conséquence, ils peuvent paradoxalement bénéficier d’une plus grande visibilité et ainsi fausser les altmetrics, qui comptabilisent entre autres le nombre de mentions sur Twitter (relire notre numéro spécial altmetrics). |