La grande sœur |
Sécurité d’abord, c’est l’avantage des communications quantiques. Où en est-on aujourd’hui ? Tout savoir sur Alice&Bob, c’est par là ou avec Théau Perronin Première techno quantique à sortir du labo, la cryptographie quantique a servi à sécuriser les élections suisses en 2007 (grâce à ID Quantique, célèbre spin-off de l’université de Genève). Aujourd’hui, tout un chacun – surtout les banques – peut acheter un système pour s’échanger des clés quantiques. Franchir les océans. Les systèmes actuels ne tirent pas complètement avantage des propriétés quantiques et étendre les distances est toujours un défi : la limite est actuellement de l’ordre de 100 km mais les physiciens rêvent de déployer des communications intercontinentales. Plus on est de fous. Communiquer à deux, c’est bien, à dix, c’est mieux. Et pour cela, il faut un réseau. Les techno quantiques peuvent s’appuyer sur les réseaux fibrés existant – avec quelques aménagements bien sûr, que financent déjà certaines régions – voire carrément utiliser les satellites. Distribuons les cartes. Enfin, des protocoles de calcul ou de stockage pourraient être réalisés sur un tel réseau quantique, le tout en toute sécurité. Pour la startup Veriqloud, les usages se précisent avec de potentiels clients. |