Le PDG du CNRS a récemment annoncé vouloir briguer un second mandat en janvier prochain. Timing. C’était acté en interne mais encore « off » le jour de la remise de la médaille d’or à Françoise Combes le 7 septembre quand nous lui avions posé la question. Antoine Petit a envoyé le lendemain cette missive à tous les agents CNRS annonçant sa volonté de briguer un second mandat à la suite d’Anne Peyroche, partie dans les conditions que vous savez. Combien de têtes ? Le PDG du CNRS, que nous avions interviewé en pleine polémique darwinienne, cultive depuis quatre ans un franc-parler qui ne laisse pas grand monde indifférent. S’il est pour l’instant le seul candidat à sa succession, d’autres personnalités se déclareront surement (voir encadré ci-dessous). Chemin de croix. Le processus de désignation du successeur d’Antoine Petit, dont le poste sera vacant à partir du 25 janvier, ne sera pas qu’une simple formalité. Depuis 2020, la nomination de dirigeants d’EPST, entre autres, doit suivre toute un processus détaillé dans cette circulaire… mais pas transparent pour autant. Formulaires. On y apprend notamment qu’« aucun engagement formel ne doit être pris par le ministère de tutelle en l’attente de la décision du ministre chargé du Budget qui dispose d’un délai de trois mois pour prendre sa décision à compter de la réception d’un dossier complet ». Comme souvent, c’est Bercy qui donnera le la. |
RogueESR tente le coup Vous avez aimé la candidature collective au Hcéres (relisez notre interview de son président Thierry Coulhon) lancée par ce collectif de chercheurs anonymes ? Vous allez aimer celle au CNRS. RogueESR incite cette fois les chercheurs qui le peuvent à adresser un dossier au ministère avant le 1er octobre sur la base d’un kit de candidature qui sera adressé aux éventuels impétrants d’ici le 20 septembre. |