Réponse : vous pouvez y aller (ici Kirk Douglas dans Ulysse). |
Parler de science entre scientifiques sur Twitter, c’est possible et cela peut vous apporter beaucoup. On résume. Un mal nécessaire. Twitter est-il un « caniveau de la pensée » ? Une perte de temps ? Alors, oui, le réseau social peut être le lieu de violences (coucou Donald Trump), de harcèlement ou de reproduction des dominations. Mais on ne peut nier ce qu’il offre aux chercheurs, affirment les auteurs d’un billet publié sur le carnet Acquis de conscience. La preuve par l’image. Et cela répond à un besoin réel. Pour le mettre en évidence, les deux historiens Caroline Muller et Frédéric Clavert ont organisé une consultation à propos des apports de Twitter… sur Twitter, bien sûr ! Les résultats sont consultables sous forme d’une belle datavisualisation. Trois grands types d’usage du réseau social ressortent : – Une aide technique En y posant une question, les chercheurs trouvent des conseils pertinents. Par exemple, il est possible de dénicher des outils de rédaction (Markdown, Zotero…) adaptés. – Un soutien Doutes sur un choix de carrière, gestion de conflit entre collègues… La communauté peut aussi faire montre de solidarité et vous mettre en contact avec des mentors. – De la veille Twitter permet la découverte d’activités de recherche insoupçonnées. De quoi ouvrir son champ de vision et pourquoi pas lier de nouvelles collaborations. |
Conversations « 2.0 » Les échanges sur Twitter sont souvent tranchants, directs, horizontaux, ce qui peut s’avérer déstabilisant, voire inconfortable. Bien loin de la traditionnelle « question en forme de remarque » en fin de conférence dans le « calme feutré qui règne devant les buffets de petit-déjeuner des congrès ». Et pourtant, la conversation scientifique, cet « échange fructueux d’idées, de ressources, de compétences », est possible sur Twitter, même si l’anonymat permis par le réseau la complique parfois. |