Je suis modeste (mais je me soigne)

— Le 9 avril 2021

Qui se cache derrière le masque d’imposteur ?
Le syndrome de l’imposteur peut toucher tout un chacun ; les chercheurs ne sont évidemment pas épargnés.

Autodépréciation permanente… S’il n’est pas un trouble mental au sens psychiatrique du terme, le syndrome de l’imposteur est un ensemble de signes qui ne sont pas à négliger. L’un d’entre eux ? Mettre toutes ses réussites sur le compte de facteurs externes, comme la chance, s’attribuer les échecs sur le mode « je ne suis pas assez bon » ou être tenaillé par la peur que son « imposture » puisse être découverte. Quelles sont les conséquences de cette « modestie pathologique » ? 
1. Le surmenage  « Je dois travailler plus dur que les autres » 
2. Une dégradation de l’image de soi  « Je ne suis pas à la hauteur, je suis un menteur  » 
3. L’auto-sabotage  On refuse certaines tâches ou on travaille au dernier moment car on a peur de l’échec

… mais autodépréciation réversible. Rassurez-vous si ces pensées vous sont familières, vous n’êtes pas le ou la seul·e. Pour Jeanne Boisselier, ce syndrome de l’imposteur, favorisé par le contexte social, est tout à fait réversible. 

À lire aussi dans TheMetaNews

Philippe Aghion dans le texte

© Patrick Imbert, Collège de France Quand on pose une question à Philippe Aghion, l’intéressé répond, quelle que soit la question. Elles ont évidemment fusé depuis sa nomination au prix Nobel d’économie, qui correspond en réalité au prix de la banque de Suède en...

L’encadrement doctoral mis à nu

Trois années ou plus à travailler sur un même sujet dans un laboratoire, sous la direction d’un ou plusieurs encadrant·es, pour finalement rédiger son manuscrit et le présenter devant ses pairs… Chaque docteur·e ressort marqué·e à jamais par son doctorat. Une...

L’égalité prise au piège de la stagnation

Les années passent, les politiques mises en place se multiplient mais le constat reste le même : les femmes sont toujours massivement sous-représentées dans les métiers scientifiques et technologiques. Et ne représentent toujours que moins d’un tiers des chercheur·es...