La loi de programmation continue son parcours législatif au pas de course. Julien Gossa, universitaire à l’initiative de la Conférence des praticiens de l’enseignement supérieur et de la recherche (CPESR), livre son analyse à TMN. Les chercheurs vont-ils réellement payer les investissements promis dans la LPR avec leurs retraites ? Frédérique Vidal n’a rassuré personne avec ses réponses, alors qu’elle aurait pu le faire en réfutant clairement [plus d’infos ici, NDLR]. La loi de programmation n’engage à rien en réalité puisqu’elle sera rediscutée tous les ans dans les lois de financement. Elle a un défaut structurel : elle n’impose pas d’investissements une fois adoptée. En d’autres termes ? Beaucoup de bruit pour rien. C’est pour cette raison que son calendrier législatif a été accéléré, je ne parle même pas d’un déni de démocratie. D’autres lois importantes doivent passer à la suite, comme celle sur la procréation médicalement assistée. Cette loi est devenue un poids pour le gouvernement. Qu’a-t-il manqué pour en faire une loi structurante ? Ce n’est que mon interprétation évidemment mais l’intention de départ était une grande loi — la fusion des corps, la suppression du CNU… — du même niveau que celle de 1984. Là, on finit avec les émérites qui garderont quelques privilèges et la suppression des autorisations de cumul. En réalité, cette loi est vide. |
Guillaume Cabanac, détective sans impair
Quand on rencontre Guillaume Cabanac, on a l’impression de croiser un ancien camarade d’école : souriant, calme, avec sa petite chemise à carreaux (ou à fleur) et son accent toulousain chantant, rien ne laisse présager qu’on va parler de fraudes scientifiques pendant...