Aux lendemains d’un apex de mobilisation contre ce texte fantôme, on fait le point sur ce qui le rend encore vaporeux. Au moins l’info circule. Pas le contenu de la loi, non, mais les raisons de son blocage, toujours pas levé après un an de discussions. C’est un compte-rendu d’une rencontre entre les sociétés savantes et les services de Matignon en la personne de Philippe Baptiste qui permet de les lister : – Un agenda plein comme un œuf. La loi Retraite (et un autre texte sur l’audiovisuel) vont occuper les esprits des parlementaires encore de nombreuses semaines. En plus l’Assemblée est en travaux cet été ! – Un cadrage budgétaire plus qu’incertain. Les revalorisations promises par Frédérique Vidal pour les personnels de recherche, au-delà des annonces déjà faites, et l’augmentation du budget du ministère de la Recherche sont à mettre au conditionnel. Un regard du côté de Bercy… Résultat : un texte à la découpe. La loi Recherche, dont certaines dispositions comme le CDI de chantier sont déjà entérinées, ressemblera certainement à une partition d’orgue de Barbarie, la majorité des mesures étant prises après son vote par décrets et ordonnances. Vous avez dit Arlésienne ? |
Facs et labos dans la rue Le 05 mars dernier, ce sont 25 000 personnes (selon les organisateurs) qui ont battu le pavé parisien avec des mots d’ordre toujours mêlés contre le projet de loi retraite et la loi Recherche. D’autres mobilisations sont à prévoir courant mars. |