Le 13 mai dernier, ce professeur de droit à l’université Paris Saclay a été suspendu temporairement de ses fonctions. Et ce, à quelques mois de son départ en retraite et à deux heures de la réunion d’un jury d’examen. Le cas de cet enseignant-chercheur, connu par ailleurs pour ses fonctions à la Ligue des droits de l’homme, dont il a été président, a suscité beaucoup d’émois (et une pétition). En cause ? Le déroulement d’un examen en ligne, soupçonné de biais par l’université. Loin des yeux L’intéressé a, dans un mail à la direction juridique, nié toute intention frauduleuse. A la présidence de Paris Saclay, on explique avoir agi rapidement suite à des « remontées », ayant la certitude que « l’examen ne s’était pas déroulé dans de bonnes conditions ». La plateforme utilisée aurait permis aux étudiants de consulter les bonnes réponses après une première tentative… Plus largement, cette péripétie pose la question — épineuse — des examens à distance. Nous y reviendrons. |
« Tout se passait dans mon intimité stricte »
La salle du Cneser disciplinaire n’est pas bien pleine aujourd’hui. Seuls quelques membres du jury ont été convoqués, l’accusé apparaît aux côtés de son avocat, une seule représentante de l’université a fait le déplacement. L’affaire n’est pourtant pas commune. Le dos...