Le droit invité à plus de clarté

— Le 27 janvier 2021
Aussi transparent que le nouveau Palais de justice de Paris
Déclarer ses liens d’intérêt est plus courant dans le biomédical qu’ailleurs. Cela est-il en train de changer ?

Déontologie avant tout. La publication récente d’un avis du conseil de déontologie sur les enseignants chercheurs en droit est instructive. Ce document les invite en effet à clarifier le statut de leurs travaux, entre collaborations extérieures et travail académique pur. 

Incitation douce. Charge à ces derniers en effet « d’indiquer aux lecteurs les éventuelles activités d’expert, de conseil ou d’avocat qu’ils ont pu avoir dès lors que ces activités présentent un lien quelconque avec leur projet de publication ». Rien d’obligatoire néanmoins.

Déclare, je le veux. Cet avis est publié dans un contexte particulier : deux universitaires — Julien Icard et Elie Cohen — avaient en effet été sommés en décembre par Veolia de déclarer leurs éventuels liens d’intérêts avec Suez sur fond de méga-rachat inamical. L’affaire avait grand bruit dans le milieu universitaire. 

Pas automatique La pratique est courante dans le biomédical (un exemple) et est organisée par les éditeurs, ce qui n’est pas (encore) le cas en droit. La déclaration d’intérêts fait l’objet d’un intérêt grandissant de la part des tutelles mais rien n’indique qu’elle devienne systématique pour le moment.

À lire aussi dans TheMetaNews

L’expérimentation animale au défi de la transparence

Un rat de laboratoire au bord de la noyade, une souris qui se déplace avec un capteur laser sur le crâne, des primates enfermés dans une cage trop petite et sale, l’air triste… Voici le genre d’images que diffusent régulièrement les associations de défense des animaux...

Quand TMN retourne au lycée

10h. La sonnerie retentit entre les grands murs bétonnés du lycée Charles Baudelaire à Fosses : la « récré » peut commencer. En quelques minutes, les couloirs se remplissent d’élèves échangeant discussions et devoirs, entre lesquels nous nous faufilons discrètement....

HelloQuitteX au cœur du maelström

Deux camps s’affrontent. Les uns promeuvent des plateformes numériques indépendantes. Les autres affirment défendre une version libertarienne de la liberté d’expression : le “freedom of speech” à tout prix. En incitant à déserter le réseau social X détenu par Elon...