Pourquoi faire un outil propre à la recherche ? Il arrive souvent que des bureaux d’étude soient missionnés pour établir des bilans GES. Mais au sein du collectif Labos1point5, nous voulions produire un outil libre qui permette de simplifier la démarche des laboratoires. Il nous tenait également à cœur d’implémenter les méthodes scientifiques : estimation des incertitudes, publication des résultats dans des revues à comité de lecture… Enfin, nous souhaitons créer une dynamique dans la recherche, sensibiliser les personnels et éventuellement donner l’exemple dans d’autres secteurs d’activités ou à l’étranger.
En quoi l’échelle du laboratoire est-elle pertinente ? Le but est de fournir une information claire et objective aux laboratoires pour qu’ils puissent délibérer en interne d’une trajectoire de réduction de leurs émissions de GES. Nous sommes convaincus que c’est la meilleure échelle à laquelle prendre ce genre de décisions car les labos sont les mieux placés pour savoir quels arbitrages ils doivent ou peuvent réaliser.
La recherche doit-elle réduire ses émissions de GES autant que les autres secteurs ? Tout le monde doit réduire, dans le secteur privé comme dans les services de l’Etat. Une manière d’aborder les choses est de se poser la question : jusqu’à quel point peut-on diminuer nos émissions sans dégrader la qualité de la recherche ? En tous cas, on ne peut pas se contenter de dire : « On ne fait rien dans la recherche car nous sommes au dessus de ces efforts de réduction ».
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