Les discussions autour de ce nouveau type de contrat décrié vont aboutir. Négos à la marge. D’une durée de six ans ou plus, le CDI de mission scientifique fait toujours parler de lui. Après les contrats LRU (utilisés dans quelques grandes universités), le plus protecteur CDI de droit public ou les plus récents CDD de projet, il est actuellement en discussion au sein du ministère avec des syndicats réticents à son application. Epilogue estival. C’est certainement avant l’été que le décret définitif de cette disposition tant décriée mais bel et bien votée dans la loi Recherche sortira — tout comme celui sur le nouveau contrat des post-docs —, pour être effectif dès la rentrée prochaine. Des points restent à trancher, comme le plafonnement des indemnités et les motifs en cas de rupture. Pas pour tout le monde. Difficile de prévoir le succès de cette disposition, qui semble taillée pour les ingénieurs et techniciens en sciences expérimentales. Enième exception dans les recrutements de titulaires ou mesurette ad hoc ? L’avenir le dira. Les discussions continuent. Prochaine étape : les revalorisations salariales des enseignants-chercheurs. Par ailleurs, après de nombreux recours, la Ferc-CGT réintègrera le comité de suivi de la LPR où sont discutées toutes ces mesures, en a décidé le Conseil d’Etat. |
Comment Trump a muselé la science
« Je l’ai vu, j’en ai lu une partie, c’est bien », déclarait en novembre 2018 Donald Trump, déjà Président des États-Unis, d’un ton nonchalant devant les micros tendus des journalistes lors de la remise au Congrès du rapport national sur le climat. Mais la sentence...