Le Conseil européen de la recherche s’est séparé de son président, nommé depuis seulement trois mois. Récit express. Il n’aura fallu que trois mois à Mauro Ferrari pour perdre la confiance de son employeur. Ce spécialiste de nanomédecine récemment nommé à la tête de l’ERC – une agence européenne dotée de deux milliards de budget – a en effet été débarqué fin mars. En cause ? A écouter le principal intéressé, des divergences stratégiques quant à la gestion de la crise du Covid-19. Mais pour le Conseil européen, Mauro Ferrari se dispersait à la fois entre les continents puisqu’il passait un temps considérable aux Etats-Unis, et entre les activités dont certaines à but commercial plus que contestées. Clap de fin ? On verra. |
« Tout se passait dans mon intimité stricte »
La salle du Cneser disciplinaire n’est pas bien pleine aujourd’hui. Seuls quelques membres du jury ont été convoqués, l’accusé apparaît aux côtés de son avocat, une seule représentante de l’université a fait le déplacement. L’affaire n’est pourtant pas commune. Le dos...