Sortie de route pour Ferrari

— Le 15 avril 2020
Le Conseil européen de la recherche s’est séparé de son président, nommé depuis seulement trois mois. Récit express.

Il n’aura fallu que trois mois à Mauro Ferrari pour perdre la confiance de son employeur. Ce spécialiste de nanomédecine récemment nommé à la tête de l’ERC – une agence européenne dotée de deux milliards de budget – a en effet été débarqué fin mars. En cause ? A écouter le principal intéressé, des divergences stratégiques quant à la gestion de la crise du Covid-19. Mais pour le Conseil européen, Mauro Ferrari se dispersait à la fois entre les continents puisqu’il passait un temps considérable aux Etats-Unis, et entre les activités dont certaines à but commercial plus que contestées. Clap de fin ? On verra.

À lire aussi dans TheMetaNews

La recherche américaine peut-elle résister ?

« Scientifiques persécutés, démocratie en danger », « Scientists support scientists », « Science against totalitarianism »… Voici quelques-uns des nombreux slogans que l’on pouvait lire sur les pancartes brandies par les manifestants — peut-être l’un d’entre vous...

Prêts pour une partie de risque ?

Comment faire tomber un œuf (cru) d’une hauteur de dix mètres sans le casser ? C’est un des problèmes qu’une dizaine de chercheur·es INRAE ont tenté de résoudre le 13 novembre dernier lors d’un atelier EXPLOR’AE — le programme de recherches dites “à risque” de...

Ces bourdes qui mènent à la rétractation

L’erreur est humaine et le monde de la recherche n’y fait pas exception. Oublier de changer les paramètres de l’expérience d’une mesure à l’autre, mettre une virgule en trop dans le code d’analyse ou copier-coller trop vite… Les possibilités d'étourderie sont...