Le Conseil européen de la recherche s’est séparé de son président, nommé depuis seulement trois mois. Récit express. Il n’aura fallu que trois mois à Mauro Ferrari pour perdre la confiance de son employeur. Ce spécialiste de nanomédecine récemment nommé à la tête de l’ERC – une agence européenne dotée de deux milliards de budget – a en effet été débarqué fin mars. En cause ? A écouter le principal intéressé, des divergences stratégiques quant à la gestion de la crise du Covid-19. Mais pour le Conseil européen, Mauro Ferrari se dispersait à la fois entre les continents puisqu’il passait un temps considérable aux Etats-Unis, et entre les activités dont certaines à but commercial plus que contestées. Clap de fin ? On verra. |
Une relation hors normes
Pour comprendre les fondements de l’histoire jugée aujourd’hui par le Cneser disciplinaire, il faut remonter au mois de juin de l’année 2018. M. X, alors maître de conférences à la faculté de droit de l’université Lumière Lyon 2 et doyen de cette même faculté, entame...