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30.03.2022 • N°5 • LES POLITIQUES VOUS RÉPONDENT
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On y est. Le premier tour approche dangereusement ! Pour vous, pour tous ceux qui se rendront aux urnes, l’heure du choix approche. Nous espérons que ces derniers numéros #ParlonsRecherche vous auront apporté quelques lumières.
Compte à rebours. Lundi prochain, nous vous réservons une surprise : le fruit de plusieurs mois de travail dont ces newsletters relookées ont été la préfiguration. Nouveau site à jour, nouvelles maquettes…
Chantier. La forme changera, pas le fond. Toujours à l’affut de vos retours (merci à ceux qui en ont déjà pris le temps) nous y serons attentifs. N’oubliez jamais qu’il suffit de cliquer “répondre à” ce mail pour nous parler !
Keep calm & science hard,
— L’équipe de TheMetaNews
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→ ANALYSE Autonomie, je crie ton nom
→ INTERVIEW « La France est en retard », selon Valérie Pécresse
→ EXPRESS JO, nominations : c’est la vie de l’ESR
→ ACTUALITÉS L’Académie égratigne, les sociétés savantes interpellent, l’ERC décerne…
→ EXPRESS Votre revue de presse
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TEMPS DE LECTURE : 5 MINUTES
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℗ Contenu réservé à nos abonnés
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UN RAPPORT À LA SCIENCE DÉCRYPTÉ
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Autonomie, je crie ton nom
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→ Es qualités. Si il est un reproche que l’on ne peut pas faire à Valérie Pécresse, c’est une méconnaissance des sujets de recherche et d’enseignement supérieur, elle qui a été la maîtresse d’œuvre de la loi LRU (libertés et responsabilités des universités) qu’elle a défendue en 2007, alors qu’elle était ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
→ Concurrence. Si cette loi et ses conséquences sont encore grandement discutées, la candidate disposait de fondations solides pour son programme. Conscient de cet avantage, le quasi candidat Emmanuel Macron s’est empressé de déposer une pierre dans son jardin le 14 janvier dernier devant France Universités en s’emparant de ce sujet. Ce que l’équipe de Valérie Pécresse en la personne de Patrick Hetzel (voir encadré) s’est empressé de déminer le jour même.
→ Flash forward. Le 03 mars dernier, en plein coeur d’une campagne encore enjouée (c’était avant le Covid), la candidate a passé un oral devant les présidents d’université (encore eux). Elle y a plaidé logiquement pour un « acte 2 de l’autonomie des universités » en écartant une loi de programmation de l’Enseignement supérieur, comparable à la loi de programmation de la recherche. Rappelons que Valérie Pécresse souhaite supprimer 150 000 postes de fonctionnaires.
→ Excellence excellente. Ce n’était pas tout : sur le volet recherche, elle expliquait alors vouloir revaloriser les crédits de base des laboratoires en accélérant la LPR, créer un ERC à la française baptisé Frex (France excellence), alléger les règles de gestion des labos et des appels à projets ou encore faciliter la création d’entreprise par les chercheurs. Une forme de continuité donc avec la politique déjà menée depuis cinq ans.
→ Côté cour. Dernier acte, le 14 mars dernier, lors de la présentation officielle de son programme à la maison de l’Industrie. Souhaitant alors relancer une campagne entravée par les sondages, elle évoqua la recherche dès les premières minutes comme un outil de la « souveraineté » hexagonale, juste après la défense et l’énergie, en annonçant la création d’un vaste ministère à l’Industrie et l’innovation auquel serait adossé une « Darpa à la française » bien hypothétique. La guerre en Ukraine avait débuté depuis trois semaines.
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◆ LA CONTINUITÉ INTRANQUILLE ◆
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Le projet présidentiel de Valérie Pécresse (en intégralité ici) a été classiquement conçu pour son volet recherche et enseignement sous la houlette de deux référents : le député Patrick Hetzel (ex conseiller recherche à Matignon et DG enseignement supérieur jusqu’en 2012) et Philippe Gillet (EPFL, ENS), ancien directeur de cabinet de Valérie Pécresse en 2007. Au vu des CV de la candidate et de son équipe, le programme n’est évidemment pas en rupture avec l’existant même si l’innovation quitterait le Mesri pour un ministère de l’Industrie.
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#PARLONSRECHERCHE AVEC VALÉRIE PÉCRESSE
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« La France est aujourd’hui en retard »
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Pour beaucoup dans l’ESR, Valérie Pécresse est synonyme d’autonomie des universités. Elle veut poursuivre ce mouvement.
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Le privilège des grandes écoles et l’effritement continu du budget par tête d’étudiant fait globalement des universités les parents pauvres de l’enseignement supérieur, quelles solutions proposez-vous ?
↳ La gouvernance des universités françaises a profondément évolué grâce à la loi LRU (…) Ce mouvement n’ayant pas été poursuivi, la France est aujourd’hui en retard en matière d’autonomie des universités. Il s’agit donc d’engager la deuxième étape de l’autonomie des universités pour renforcer la qualité de nos enseignements et renforcer notre recherche sur la scène internationale.
Si vous êtes élue, qu’en sera-t-il des moyens donnés pour la recherche publique ?
↳ La France paie le prix d’un manque d’investissement, d’une absence de ligne directrice de l’État, d’un éparpillement des crédits dans la recherche et d’un manque de coordination entre la recherche publique et la recherche privée.
Pour moi, c’est vraiment simple : si vous êtes élue, supprimez-vous le Crédit impôt recherche ?
↳ Je suis très attachée au Crédit impôt recherche (CIR) qui a contribué à soutenir l’effort de recherche français et que les entreprises plébiscitent. Nous devons naturellement être toujours attentifs à l’évaluation factuelle et objective de toutes les dépenses fiscales.
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→ Le Journal officiel au pas de course. Tadam : 812 emplois de professeurs des universités sont ouverts, ainsi que 1387 postes de maîtres de conférence (la preuve ici) • Le calcul des indemnités de certains personnels de l’Université Gustave Eiffel ainsi que de l’IFFSTAR évolue • Cinq postes de professeurs sont ouverts à des personnalités ayant exercé des fonctions de président ou vice-président de certains établissements • De très nombreux textes concernant des concours de recrutement au Mesri : un ingénieur de recherche hors classe, 121 ingénieurs de recherche 2nde classe, 91 avancements en tant qu’ingénieurs de recherche hors classe, 486 ingénieurs d’étude, un poste d’ingénieur d’étude à l’Université de Lille, 352 ingénieurs d’étude, 9 assistants ingénieurs, 175 avancements en tant que technicien de recherche et de formation de classe exceptionnelle, 17 techniciens de recherche et de formation de classe supérieure, 603 avancements en tant que technicien de recherche et de formation de classe supérieure, 785 postes de techniciens de recherche et de formation de classe normale, 166 adjoints techniques de recherche et de formation, 564 adjoints techniques principaux de recherche et de formation de 2e classe, 466 avancements en tant qu’adjoint technique principal de recherche et de formation de 2e classe • Approbation du cahier des charges de l’appel à projets « Intégrateurs Biothérapie-Bioproduction » • Et une chaire de professeur junior pour l’École nationale des ponts et chaussées • Le financement de l’Inserm par l’Assurance maladie est précisé dans ce texte Pour finir, quatre emplois sont offerts au Muséum national d’histoire naturelle •
→ Ils changent leur carte de visite. Laurent Noé est nommé secrétaire général de l’académie de Provence-Alpes-Côte d’Azur • Fabrice Gens est renouvelé en tant que délégué régional académique adjoint à la recherche et à l’innovation pour le Centre-Val de Loire • Karine Issautier est nommée à la section 17 – système solaire et univers lointain – du CoNRS • Clotilde Boust, Ahlem Gezzali et Pascal Pinot ont été nommés membres du Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche • François Plessis est nommé membre suppléant du CHCST du Mesri (ça en fait des acronymes) • Les fonctions de directrice (ou-teur) de l‘école d’ingénieurs Paoli Tech sont déclarées vacantes à compter du 6 avril 2022 • Franck Lirzin est nommé conseiller en charge des relations institutionnelles et territoriales au cabinet de Frédérique Vidal, Margot Antoniazzi quitte elle ses fonctions de conseillère en charge de la communication et de la presse • Voici les membres du Conseil national des universités pour les disciplines médicales • Nathan Arnaudo est exclu définitivement de l’École normale supérieure Paris-Saclay tout comme Gaetan Soulier (lire ici), Gabriel Valentin (lire ici) et Antoine Vintache (lire ici) • ENS toujours : une série de démissions • Gérald Peyroche, professeur des universités à l’ENS Paris-Saclay, prend la direction de l’Institut Villebon – Georges Charpak •
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Vous aimez ce que vous lisez ?
Cette newsletter nous sert également de banc d’essai pour la nouvelle formule qui arrivera lundi prochain. Un bug, une remarque, une envie ? Il suffit de répondre à ce mail ou de cliquer ici.
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Et pendant ce temps
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→ Droit de suite. Le Collège des sociétés savantes y est aussi allé de son questionnaire sur la recherche à l’adresse des candidats à la présidentielle. A la clef une quinzaine de questions qui balaient tous les sujets qui font que la recherche est un métier pas comme les autres (on valide).
→ La ligue des champions. On connait la promotion 2021 des lauréats de l’European Research Council — excellents parmi les excellents. L’Hexagone finit 3e avec 33 Français dont 10 chercheurs estampillés CNRS, ce qui fera plaisir à Antoine Petit pour qui son organisme doit permettre aux « très bons de devenir meilleurs » et qui fait de cet indicateur un argument politique (notamment vis-à-vis des universités).
→ Les immmortels parlent. L’Hexagone connait parfaitement les maux qui ronge sa recherche : l’Académie des sciences en fait une nouvelle illustration avec ce rapport baptisé Pour une nouvelle politique de la recherche ! (l’exclamation est des Sages). Parmi les recommandations, certaines attendues (financement, poids de l’administration), d’autres plus rentre-dedans, en particulier quand le quai Conti pointe les insuffisances des processus de nomination des présidences ou des conseils scientifiques des établissements.
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→ Islamoquoi ? Le départ prochain de Frédérique Vidal du ministère de la Recherche marquera-t-il l’enterrement de seconde classe de l’islamogauchisme ? Trois chercheurs reviennent dans un papier publié par AOC sur les dessous de ce concept attrape-tout à l’occasion de la sortie d’un futur ouvrage collectif, Les mots qui fâchent (Ed. de l’Aube).
→ Covid long. Le sujet de la santé fait une entrée dans la présidentielle grâce à une pluie de promesses pour l’hôpital, remarque Le Monde dans ce papier d’analyse. Peut-être un des seuls effets bénéfiques de la pandémie… si les promesses sont suivies d’effets.
→ Battre monnaie. Et si la technologies des blockchains facilitait le travail des chercheurs ? Une chronique optimiste de l’Expansion pointe les avancées rendues possibles par le Web3 (relisez notre numéro spécial sur le sujet si vous n’avez pas les bases).
→ Climat social. L’organisme de recherche Inria fait l’objet d’un long papier dans Mediapart décrivant par le menu les bisbilles entre les représentants des chercheurs au sein de l’institut et sa direction, incarnée par son PDG Bruno Sportisse.
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