La fusion ne se pratique pas
que dans les tokamaks
Bons et mauvais points. Les sages de la rue Cambon Ă©grènent ainsi les rĂ©ussites de cet institut, notamment l’expertise du terrain de ses chercheurs. Mais pointe Ă©galement ses Ă©checs en termes peu amènes quoique courants dans ce genre d’audit. Deux exemples : la gestion de son patrimoine immobilier ou sa politique de valorisation.
Ils ne feront qu’un. Avec 855 chercheurs en son sein, cet institut très pluridisciplinaire ( dont voici les missions) souffrirait donc d’une dispersion de ses moyens et d’un manque de visibilitĂ©, ce qui pousse les magistrats à demander son « rapprochement organique avec un autre opĂ©rateur ». En d’autres termes : une fusion avec le CNRS.
Bulles. Les fusions ne sont pas une exception dans le paysage français, comme celle de l’Inra et de l’Irstea, effective depuis le 1er janvier 2020. Dans ce cas dĂ©jĂ , l’absorbant et l’absorbĂ©Â Ă©taient de tailles très diffĂ©rentes. Dans le scĂ©nario privilĂ©giĂ© par la Cour, l’IRD ne serait pas diluĂ©Â dans le CNRS mais internalisĂ© sous forme d’un institut.
 Rien n’est fait  La recommandation de la Cour des comptes est claire, les rĂ©ponses des tutelles le sont moins. Le Premier ministre estime que le CNRS est « peu familier des enjeux d’une recherche pour et avec les pays du Sud », le CNRS justement n’est « en rien demandeur » d’un rapprochement (mais propose des solutions au cas oĂą), la direction de l’IRD craint logiquement une « dilution » de ses prĂ©rogatives.
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