Le Conseil européen de la recherche s’est séparé de son président, nommé depuis seulement trois mois. Récit express. Il n’aura fallu que trois mois à Mauro Ferrari pour perdre la confiance de son employeur. Ce spécialiste de nanomédecine récemment nommé à la tête de l’ERC – une agence européenne dotée de deux milliards de budget – a en effet été débarqué fin mars. En cause ? A écouter le principal intéressé, des divergences stratégiques quant à la gestion de la crise du Covid-19. Mais pour le Conseil européen, Mauro Ferrari se dispersait à la fois entre les continents puisqu’il passait un temps considérable aux Etats-Unis, et entre les activités dont certaines à but commercial plus que contestées. Clap de fin ? On verra. |
L’ESR au rendez-vous des promesses (non tenues)
En une dizaine d’heures tout a basculé. Alors que nous pensions dimanche 5 octobre au soir avoir — après plusieurs semaines d’attente — un nouveau gouvernement, l’annonce surprise le lendemain matin de la démission de Sébastien Lecornu a rebattu les cartes. Le...