Plus, mais surtout plus vite. |
L’ANR voit ses financements « accélérés » C’est une des mesures de France Relance. Le plan à 100 milliards annoncé par le premier ministre Jean Castex début septembre comprend un volet recherche, parfois en doublon de celle-qu’on-n’appellera-pas-la-loi-Vidal. C’est le cas des financements prévus pour l’Agence nationale de la recherche : l’ambition du gouvernement est de porter le taux de succès à 25% si possible dès 2021 (petit rappel, il était de 16% en 2019) et en tous cas dès 2023, assure-t-on au ministère de la Recherche. Le budget de ce coup de pouce, présenté comme un ajout aux financements prévus dans la loi Vidal ? 400 millions d’euros tout de même. L’idée étant d’augmenter de 80% les fonds de l’appel à projets générique (AAPG) de l’Agence. Wait and see. |
On est bien, on est beau dans un labo |
Des chercheurs (presque) tous frais payés Ce n’est pas la mesure la plus commentée de France Relance, mais elle a son importance pour les laboratoires publics. Craignant une désaffection des entreprises pour la R&D, le gouvernement prévoit une aide qui leur est destinée à hauteur de 80% des salaires — dans la limite de 2500 personnes par an — pour des personnels issus du privé, doctorants, techniciens, ingénieurs ou docteurs, qui seraient « prêtés » à des labos publics. 78 millions d’euros seraient consacrés à cette mesure, 62 millions à des thèses en partenariat public/privé, 19 millions à des post-docs, 23 millions pour des bac+5. Reste à trancher les questions de propriété intellectuelle, non ? |