Comment le Covid ébrèche les paywalls

— Le 13 mars 2020
Vu l’urgence, les publications scientifiques sur le virus ont été en partie mise en accès libre. En partie seulement.

La fièvre gagne le monde de l’édition scientifique. La pétition à l’initiative de Free Read pour l’ouverture des publications sur le Covid-19 vient de se clore avec plus de 1900 signatures recueillies. Dès le 31 janvier dernier, Wellcome Trust appelait les éditeurs à rendre libre l’accès aux publis sur le sujet. Ce qu’ils ont fait… mais en partie seulement. Sur environ 14 000 publications portant sur le Covid-19, moins d’une sur deux est en accès libre et elles font référence à environ 200 000 articles, toujours en accès payant pour la plupart.

Compilations libres
Tout cela a généré de nombreuses critiques (ici, , voir notre interview de Vincent Larivière ). Au point que le Los Angeles Times s’interroge : les éditeurs vont-ils survivre à la crise ? Ils essaient en tous cas de rebondir : Nature a lancé une plateforme d’open peer-review pour répondre à l’urgence. En parallèle, de nombreuses initiatives visent à collecter et mettre à disposition du plus grand nombre les travaux sur le Covid-19 (WHO, Harvard, ou JOGL, une association française).

À lire aussi dans TheMetaNews

Philippe Aghion dans le texte

© Patrick Imbert, Collège de France Quand on pose une question à Philippe Aghion, l’intéressé répond, quelle que soit la question. Elles ont évidemment fusé depuis sa nomination au prix Nobel d’économie, qui correspond en réalité au prix de la banque de Suède en...

L’encadrement doctoral mis à nu

Trois années ou plus à travailler sur un même sujet dans un laboratoire, sous la direction d’un ou plusieurs encadrant·es, pour finalement rédiger son manuscrit et le présenter devant ses pairs… Chaque docteur·e ressort marqué·e à jamais par son doctorat. Une...

L’égalité prise au piège de la stagnation

Les années passent, les politiques mises en place se multiplient mais le constat reste le même : les femmes sont toujours massivement sous-représentées dans les métiers scientifiques et technologiques. Et ne représentent toujours que moins d’un tiers des chercheur·es...