| Certaines annonces du président laissent espérer de nouveaux investissements dans la recherche. Non pas cette Amérique Quoi qu’il en coûtera. Un second plan de relance ? C’est quelque part des chercheurs qui ont préfiguré cette réflexion, puisque les économistes de l’OFCE préconisait déjà fin janvier de ne pas faire des 100 milliards d’euros du premier plan une fin en soi, suivi par le Haut Commissaire au Plan, François Bayrou, qui a proposé 250 milliards. Le tout pour ne pas décrocher par rapport aux USA (qui en propose dix fois plus, notamment sur la recherche). Où sont nos usines ? Si les discours sont très axés depuis trois mois autour de « l’appareil productif » — la lutte contre la désindustrialisation, en somme —, la recherche a fait une apparition dans les propos présidentiels suite à sa dernière interview dans la presse régionale : « S’il n’y a pas de recherche, s’il n’y a pas d’investissement pour créer des usines, il n’y a plus d’industrie. » Ce qu’on en pense. Si la recherche ne se résume pas à la santé, l’échec français à développer un vaccin anti-Covid aura au moins servi à réveiller les consciences. |
La liberté académique doit-elle être gravée dans le marbre ?
Traiter de la question de la liberté académique en France, c’est d’abord se heurter à un mur d’incompréhension, y compris des universitaires eux-mêmes. Retournons d’abord au 28 octobre 2020 lors des débats parlementaires de la Loi de Programmation de la Recherche...