Soutenir sa thèse ou son HDR avec un vrai public n’est pas pour demain, la faute au Covid. Mais il reste possible de partager ce grand moment ! Publique, une soutenance ? Oui, et ce caractère symbolique a été confirmé par l’arrêté du 21 avril 2020 : « Les moyens techniques mis en œuvre s’efforcent d’assurer la publicité des débats. » En effet, c’est non seulement une façon d’informer le monde entier — en pratique surtout les autres membres du labo — des derniers travaux de l’équipe mais aussi, sur des sujets pouvant être soumis à controverse, de rendre possible un débat — tout docteur dans l’audience ayant en principe la possibilité d’intervenir à la fin de la soutenance. Comment maintenir l’aspect public dans les conditions actuelles ? D’abord en proposant aux collègues proches d’assister aux répétitions de soutenance, comme cela se fait souvent en temps normal. C’est ce qu’a d’ailleurs fait Clément Lafond qui a soutenu il y a quelques semaines à distance. Puis par une soutenance « semi-publique » : dans le cas de Clément, un petit nombre de personnes extérieures au jury — famille et amis proches — était accepté sans droit de parole, grâce la modération possible avec la version pro de Zoom. Une suggestion enfin : enregistrer sa soutenance et la diffuser ensuite. En temps normal, il est déjà possible de le faire, en prenant bien soin de demander l’autorisation à toutes les personnes qui apparaissent à l’image. Clément a décidé de donner un accès à l’enregistrement de sa soutenance sur demande uniquement. Mais certaines soutenances filmées sont carrément mises en ligne par l’université, comme celle-ci datant du 6 avril à La Rochelle. |
Quand une revue accepte tous vos papiers
Pour publier vos articles, vous connaissez par cœur ce processus immuable : lorsqu’il est fin prêt, vous soumettez votre manuscrit à une revue méticuleusement choisie puis il est, s’il passe le premier tri de l'éditeur, envoyé pour relecture auprès de reviewers. Une...