Gratuit pour les lecteurs, oui, mais payant pour les auteurs. C’est le principe du système des article processing charge (APC), qui prend de plus en plus d’ampleur. Certains éditeurs sont des organisations à but non-lucratif, d’autres sont à but uniquement lucratif… D’autres modèles sont discutés aujourd’hui chez les éditeurs, comme en témoigne une employée de PLOS. Parmi de nombreuses alternatives, une organisation collaborative entre les éditeurs et les institutions est évoquée. D’ailleurs, Research England vient de mettre 2 millions de livres sur la table pour aider les petites structures d’éditions se lançant dans le libre accès. Et le peer review 100% gratuit, c’est possible ? Presque ! Un exemple : le journal Atmospheric Chemistry and Physics, géré par la communauté scientifique, propose la publication d’articles pour moins de 100 euros par page, avec en plus un peer reviewing transparent. |
Comment Trump a muselé la science
« Je l’ai vu, j’en ai lu une partie, c’est bien », déclarait en novembre 2018 Donald Trump, déjà Président des États-Unis, d’un ton nonchalant devant les micros tendus des journalistes lors de la remise au Congrès du rapport national sur le climat. Mais la sentence...