Une opinion lapidaire (jeu de mot) |
Les revues suivant la “voie diamant” ont retenu l’attention de cOAlition S, le consortium européen pour la science ouverte. Un archipel. Un rapport commandé par le consortium cOAlition S datant du 09 mars dresse un aperçu du paysage de la voie diamant (▼ voir les avantages en encadré ▼). Résultat ? Ces revues “diamant” sont aujourd’hui très nombreuses : 29 000, dont un tiers recensé sur le registre des revues en open DOAJ. Des îlots. Souvent de petites tailles (publiant en moyenne 25 articles par an), la majorité d’entre elles se situent en Europe et dans le domaine des sciences humaines et sociales. Les auteurs du rapport notent qu’elles comportent plus de diversité linguistique. Barrière de corail. Cependant, la route est encore longue avant que ces revues ne rivalisent avec les grandes maisons d’édition. Elles pourraient toutefois obtenir l’aide de cOAlition S, à condition de se conformer à ses exigences (licence, format des métadonnées, DOI…). Un modèle fragile. Dépendant en premier lieu des financements des institutions ou de sociétés savantes ainsi que du travail de bénévoles, un des défis majeurs sera d’assurer leur pérennité et d’augmenter leur visibilité. |
Il y a open, open et open Prenant le meilleur des deux voies de publication majoritaires – verte et dorée – la voie diamant est particulièrement intéressante pour deux raisons : 1. L’accès aux publications est gratuit à la fois pour les lecteurs et pour les auteurs – contrairement à voie dorée où des frais de publications (APC en anglais) sont dûs ; 2. Les revues offrent une véritable éditorialisation et une étape de peer-review – contrairement à la voie verte avec un simple dépôt sur une archive ouverte. |