Le Conseil européen de la recherche s’est séparé de son président, nommé depuis seulement trois mois. Récit express. Il n’aura fallu que trois mois à Mauro Ferrari pour perdre la confiance de son employeur. Ce spécialiste de nanomédecine récemment nommé à la tête de l’ERC – une agence européenne dotée de deux milliards de budget – a en effet été débarqué fin mars. En cause ? A écouter le principal intéressé, des divergences stratégiques quant à la gestion de la crise du Covid-19. Mais pour le Conseil européen, Mauro Ferrari se dispersait à la fois entre les continents puisqu’il passait un temps considérable aux Etats-Unis, et entre les activités dont certaines à but commercial plus que contestées. Clap de fin ? On verra. |
Keylabs et conséquences
« J’aurais préféré qu’on en parle avant ». En mai 2022, le président de France Universités, Manuel Tunon de Lara, paraphait de sa main un courrier en réponse à une missive du PDG du CNRS, Antoine Petit du 22 avril. Le sujet à l’époque ? L’harmonisation des règles de...