Le siège de la présidence du Hceres ne sera bientôt plus vide. Bientôt, parce qu’une personnalité de choix va s’installer à la tête du Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur, une place vacante depuis le départ de Michel Cosnard en octobre dernier. Il s’agit de Thierry Coulhon (info AEF), l’actuel conseiller Recherche de l’Elysée. Pas n’importe qui donc. Emmanuel Macron, dans son discours lors des 80 ans du CNRS le 26 novembre n’avait pas fait mystère de son intention de faire bouger les lignes de l’évaluation en modifiant un système « mou ». Instruments de mesure Lors d’une rencontre « off » avec des chercheurs triés sur le volet (que des lauréats ECR) le 18 novembre – organisée par le même Thierry Coulhon –, le Président s’était également inquiété de la bonne marche du Haut Comité et de l’évaluation de la recherche « à la française ». Ajoutez à cela les propos de Frédérique Vidal en septembre dernier (voir notre article « Des ballons-sondes dans l’ESR ») et l’équation se résoudra certainement par un « big bang » de l’évaluation des équipes de recherche dans la prochaine loi de programmation pluriannuelle de la recherche, qui sera dévoilée fin février. Etait-ce vraiment ce que les chercheurs attendaient ? |
Une journée avec les métascientifiques
Vous avez chacun votre objet de recherche : un virus, un trou noir, une période de l’histoire ou un groupe social. Mais certains de vos collègues ont choisi un objet qui vous surprendra peut-être : vous. Ils sont sociologues, bibliomètres, chercheurs en sciences de...